Au cours d’une rencontre fédérale avec le ministre de l’Education nationale le 22 septembre 2010, Christian CHEVALIER, secrétaire général du SE-UNSA et Patrick ROUMAGNAC, secrétaire général du SI.EN-UNSA Education, ont insisté conjointement sur les difficultés générées par le module de saisie des absences et des retenues sur traitement (MOSART). Ils ont signalé à la fois la lourdeur du dispositif, le caractère inacceptable de l’établissement de listes de grévistes susceptibles de circuler et les différences de traitement d’une académie à l’autre.



A l’issue de ces échanges, Patrick ROUMAGNAC et Michel VOLCKCRICK, secrétaire général adjoint du SI.EN-UNSA Education ont rencontré Pierre-Yves DUWOYE, Secrétaire général des ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur/Recherche, et Sylvain MERLEN, directeur de projet. Après l’exposé des difficultés vécues par les inspecteurs sur le terrain, un accord s’est rapidement dessiné autour de la nécessité de revoir le dispositif MOSART pour le rendre plus compatible avec le souhait initial de facilitation des opérations de gestion, tout intégrant le ressenti des personnels concernés et/ou impliqués.

 

 

Le document ci-joint présente les orientations susceptibles d’être retenues après consultation des syndicats enseignants, mais aussi de Jean-Michel BLANQUER, responsable du suivi de MOSART et enfin de décision du ministre.

Les représentants du SI.EN-UNSA Education observent que le nouveau projet prend clairement en compte les objections formulées et constitue une évolution satisfaisante puisqu’elle devrait faciliter la gestion tout en respectant les droits des personnels. Ils apprécient que le rôle confié aux IEN soit cohérent avec leurs responsabilités et leurs missions. Ils soulignent la qualité d’écoute et la réactivité de leurs interlocuteurs et se félicitent de l’annonce selon laquelle le nouveau processus ferait l’objet d’une note d’accompagnement garantissant sa mise en œuvre facilitée sur l’ensemble du territoire.

L’opérationnalisation rapide des ces résolutions constituera pour nous un test important pour apprécier la capacité de nos interlocuteurs à développer le dialogue social.