enquete stat

Au cours d’un échange avec le DGESCO et le Cabinet, la question des enquêtes nationales a été abordée. Nous avons clairement indiqué que la charge de travail induite pour les inspecteurs était totalement insupportable et parfaitement incompatible avec les besoins d’accompagnement des équipes pédagogiques.

 Enquête nationale sur la reprise, il est urgent de simplifier !

Nous avons souligné que ce qui est actuellement demandé, c’est-à-dire de compléter quotidiennement une enquête sous forme d’un tableau Excel suppose pour les IEN de téléphoner chaque jour à la totalité de leurs directeurs (de 40 à 100) avec un risque d’exaspération de ces derniers, les appels ayant inévitablement lieu pendant le temps de classe. Cette démarche induit en outre une très forte charge de travail. De plus son caractère répétitif, avec le plus souvent aucune évolution dans les données, crée un sentiment d’inutilité, alors que tant de choses sont à faire par ailleurs.

Fidèles à notre souhait de proposer des critiques constructives et d’être force de proposition, nous avons avancé deux solutions alternatives : soit réduire la fréquence de complétion de l’enquête à une fois par semaine, soit prévoir une enquête en ligne, complétée quotidiennement par les directeurs d’école et simplement supervisée par l’IEN. Cette enquête pourrait être réalisée en conservant les données d’un jour à l’autre, ce qui limiterait les interventions à la correction des données ayant évolué.

Nous avons précisé que c’est cette seconde solution qui aurait notre préférence et nos interlocuteurs ont accepté notre proposition. Nous avons ajouté qu’il y a pour nous une réelle urgence, car la tension est si forte sur le terrain que nous allons droit au clash si cette solution acceptable n’était pas rapidement mise en œuvre.

Des académies ayant déployé des solutions de cet ordre vont être sollicitées pour d’éventuels transferts. En tout état de cause, chacune d’entre elles aura à déployer cette approche le plus rapidement possible ; dès demain constituerait un idéal, lundi serait l’échéance à respecter. Nous engageons nos adhérents à nous faire remonter tout retard ou toute réticence locale que nous n’hésiterions pas à dénoncer auprès de nos interlocuteurs et qui nous conduirait à durcir nos positions.

Gageons cependant que tout se passera de manière satisfaisante ! Le SI.EN UNSA se félicite des perspectives ouvertes. Elles nous confortent dans notre stratégie permanente de dialogue et de pragmatisme.