Nous apprenons en dernière minute une grave recrudescence de l’épidémie d’enquêtite aigüe qui frappe à nouveau au sein de la DGESCO. Il est impératif d’enrayer cette crise sanitaire afin d’éviter la pandémie !
Enquêtes en série, le MEN à nouveau frappé par cette terrible maladie... rassurez-vous : le SI.EN-UNSA a trouvé le remède !
En moins de 15 jours deux nouvelles enquêtes de masse viennent d’être imaginées par la DGESCO, l’une porte sur la mise en œuvre de l’éducation à la sexualité, l’autre à la mise en place des 30 minutes de sport par jour. Dans un cas comme dans l’autre, le processus est le même : les IEN doivent diffuser cette enquête dans les écoles de leur circonscription en passant par ARENA, afin d’accéder à Orchestra… Au cas où le caractère obligatoire de cette opération ne leur aurait pas sauté aux yeux, l’auteur de l’enquête a pris le soin d’écrire le mot « DOIT » en majuscule et en rouge !
En clair, les IEN sont invités à faire le « sale boulot », c’est-à-dire à solliciter les écoles pour des enquêtes de masse, là où un échantillon préparé par la DEPP serait manifestement tout à fait adapté. Nous pourrions aussi suggérer à la DGESCO de faire appel au cabinet du ministre, puisque celui-ci sait parfaitement faire des envois directs aux écoles, sans passer par les IEN. Rassurons-nous : en cas de tensions avec les écoles, nul doute que le ministère saura assumer la responsabilité de son initiative, comme il le fait régulièrement…
Et puis, nous pouvons aussi nous réjouir : en ces périodes où nous n’avons pas grand-chose à faire, cette enquête qui nous oblige à traiter école par école avec des échecs fréquents, arrive à point nommé pour nous donner un peu d’activité !
Le doute n’est plus permis : nous sommes face à une reprise de l’épidémie d’enquêtite qui revient un peu comme les pollens… en pire ! Heureusement le SI.EN UNSA est là pour traiter le problème. On va prévoir une ordonnance… et une sévère !
Nous reprendrons simplement le mot d’ordre que nous avons répété à plusieurs reprises :
Très facile à mettre en œuvre, l'application Stop-Enquêtes présente le remarquable avantage de limiter le développement du burn-out chez les inspectrices et les inspecteurs. Cette maladie professionnelle en voie de développement est un véritable fléau contre lequel il ne faut pas hésiter à faire preuve de la plus grande fermeté.
|