Le SI.EN UNSA se félicite de la décision prise par le ministre de l’Éducation nationale et communiquée par le directeur de la DGESCO. Les mesures d’assouplissement annoncées vont dans le sens que notre organisation syndicale, comme d’autres, avait préconisé et correspondent surtout à un respect des élèves et des équipes qui nous réjouit.
Nous apprécions aussi le rappel du caractère indissociable entre évaluation et enseignement. Nous avons souligné à de nombreuses reprises qu’un acte d’enseignement authentique était nécessairement corrélé à un objectif, ce qui le rend évaluable. Nous soutenons qu’à de très rares exceptions près les enseignants, professionnels à la compétence reconnue, partagent notre préoccupation et mettent en œuvre des évaluations régulières des élèves. Nous sommes persuadés que la mise à disposition d’outils standardisés pour l’évaluation répondra aux besoins et aux attentes des enseignants, pour autant que ces dernières ne s’inscrivent pas dans le cadre d’une injonction imposée « d’en haut », mais dans un souci partagé d’aider tous les élèves à progresser, ce qui suppose une réelle coconstruction de ces outils, afin de prendre en compte toutes les facettes d’un acte d’apprentissage complexe qui doit aboutir, in fine, à l’ambitieux projet d’une École plus juste et plus efficace pour chacun.
Des outils standardisés n’auront de sens et ne seront acceptés que si chaque acteur du système peut les adapter à ses préoccupations au service de la réussite de tous les élèves. C’est parce que nous sommes persuadés de l’urgente nécessité de ce consensus large autour de l’évaluation au service de l’enseignement que nous récusons avec force les propos selon lesquels le ministère aurait « cédé », ou opérerait un « rétropédalage », ou pire encore une « reculade » ! Quand le ministre répond positivement aux interventions diverses et variées sur une question, le SI.EN UNSA considère que nous avons affaire à une avancée collective et non à la défaite d’une partie contre l’autre. Il nous semble urgent de sortir des sempiternels conflits, pour construire une intelligence partagée, autour de préoccupations communes. Sans angélisme, mais sans dogmatisme, nous défendons la voie de l’écoute mutuelle comme solution pour une École plus respectueuse de la compétence de ses acteurs et plus efficace pour la réussite de tous les élèves… la voie du réformisme pour un vrai projet d’École de la confiance !
Des outils standardisés n’auront de sens et ne seront acceptés que si chaque acteur du système peut les adapter à ses préoccupations au service de la réussite de tous les élèves. C’est parce que nous sommes persuadés de l’urgente nécessité de ce consensus large autour de l’évaluation au service de l’enseignement que nous récusons avec force les propos selon lesquels le ministère aurait « cédé », ou opérerait un « rétropédalage », ou pire encore une « reculade » ! Quand le ministre répond positivement aux interventions diverses et variées sur une question, le SI.EN UNSA considère que nous avons affaire à une avancée collective et non à la défaite d’une partie contre l’autre. Il nous semble urgent de sortir des sempiternels conflits, pour construire une intelligence partagée, autour de préoccupations communes. Sans angélisme, mais sans dogmatisme, nous défendons la voie de l’écoute mutuelle comme solution pour une École plus respectueuse de la compétence de ses acteurs et plus efficace pour la réussite de tous les élèves… la voie du réformisme pour un vrai projet d’École de la confiance !