Plusieurs collègues nous ont alertés sur le programme de la formation sur les apprentissages fondamentaux à l’ESENESR. Au-delà du contenu, c’est la forme qui interroge… Une journée de formation débutant à 8h30 pour s’achever à 21h30 ; peut-on encore parler d’École de la bienveillance ?
Ce n’est certes pas la première fois que la journée de travail d’un inspecteur aura une telle amplitude, mais le reconnaître clairement en fixant officiellement de tels horaires de formation est inacceptable. Nos responsables s’imaginent-ils qu’épuisés les inspecteurs seront plus dociles ? Ou faut-il croire que notre déficit de formation continue (d’aucun ajouteront malicieusement « et initiale »…) est tel que nous ayons besoin d’un rattrapage des plus conséquents ? En tout état de cause, une telle démarche montre le peu de cas que notre hiérarchie fait de nos conditions de travail.
Pour réagir à ce que nous considérons comme une forme de provocation, le SI.EN UNSA adresse un courrier au DGESCO pour lui signaler que nous considérons qu’un temps de formation prévu sur un tel horaire ne peut être considéré que comme facultatif. Nous engageons donc tous ceux qui ne souhaiteraient pas y assister à s’en affranchir pour vaquer à d’autres occupations de leur choix : la découverte de la vie nocturne poitevine, le repos bien mérité, les affaires de la circonscription… ou pourquoi pas une réunion syndicale ?