Le président Auverlot et son équipe ont pris en compte la plupart des remarques du SI.EN-UNSA dans le projet de régulation du protocole d’évaluation actuel.
Le SI.EN-UNSA a été reçu une première fois le 14 novembre 2024, une seconde le 30 janvier dernier. Nous nous sommes appuyés sur les remontées, nombreuses, de tous les responsables syndicaux locaux du territoire national et outre-mer.
Conscient de la charge conséquente que les évaluations externes d’école représentent pour les IEN du premier degré, Daniel Auverlot, président du CEE, a souhaité revoir le document cadre de la démarche de l’évaluation externe. Si l’objectif principal est d’accompagner les équipes d’école vers une amélioration des acquis des élèves, le CEE apporte une réponse favorable à notre revendication de l’allègement des tâches en introduisant de la souplesse dans la mise en œuvre de la démarche. Il serait par exemple possible de faire appel à des cadres de l’Éducation Nationale du second degré, des collectivités territoriales, des administrations.
La préoccupation de la formation reste essentielle, car elle constitue le levier pertinent pour accompagner et améliorer les gestes professionnels des équipes enseignantes au bénéfice de la réussite des élèves. Pour l’optimiser, nous nous accordons avec le président du CEE sur la nécessité de mutualiser des moyens et des savoir-faire à l’échelle académique et/ou départementale. La création et le partage de modules de formation ainsi que la mobilisation coordonnée et cohérentes des formateurs (CPC, CPD, Formateurs académiques premier et second degré…) seraient des axes structurants à privilégier. Pragmatiquement, il conviendra aussi de réfléchir au suivi de nouvelles constellations, issues des groupements d’écoles pour prendre en compte la spécificité du 1er degré dans ses complexités territoriales.
Nous avons insisté sur le fait que l’IEN reste à l’évidence le pilote de sa circonscription. Il lui appartient donc d’accompagner les directrices et directeurs des écoles évaluées en prévoyant la mise œuvre de formations personnalisées, choisies en adéquation avec les préconisations du rapport. Pour cela, l’IEN doit se situer au centre du processus d’évaluation ; il doit suivre à distance la collecte d’informations, puis il doit apporter son expertise territoriale lors de leur analyse, afin de contribuer au réalisme des perspectives proposées à l’école évaluée.
Globalement, le SI.EN UNSA est satisfait des perspectives évoquées lors de ces échanges avec le CEE, puisqu’elles conservent les ambitions initiales, tout en veillant à alléger et à rationaliser les processus. Nous approuvons aussi l’affirmation sans ambiguïté du rôle de pilote pédagogique de sa circonscription qui est, statutairement et fonctionnellement, celui de l’IEN du premier degré. Nous soutenons par ailleurs qu’il convient de réfléchir sans délai aux processus en place dans le second degré. Nous exigeons là aussi un allégement et une simplification des démarches qui pourraient s’inspirer des conclusions spécifiques au premier degré. Nous demanderons donc au président du CEE de mettre en place de nouvelles rencontres sur ce point. |