Notre ami Andromède salue à sa manière la concrétisation de la mise en place de l'échelon exceptionnel en fin de hors classe des IEN...

Ils l’ont fait !
 
Il en est des batailles au long cours enfin gagnées comme de la persévérance d’un joueur de loto enfin récompensée : le jour où ça arrive, on a du mal à y croire !
 
Est-ce bien sûr qu’il n’y a pas d’erreur sur les chiffres ou sur les dates ?
Est-ce bien sûr qu’il ne s’agit pas d’une banale opération d’intox visant seulement à alimenter le buzz syndical ?
 
Comment peut-on imaginer qu’une telle promotion ait pu avoir lieu avec un effet rétroactif de plus d’un an contrairement aux procédures habituelles ?
Comment peut-on imaginer qu’il puisse s’agir d’une simple opération de gestion fondée de manière quasi exclusive sur des critères objectifs au point d’obtenir un vote unanime en CAPN ?
 
N’y aurait-il pas quelque vice caché, comme cette suppression de la liste d’aptitude IPR devenue, de fait, totalement inutile ?
N’y aurait-il pas une mesure compensatoire prévue afin de conserver sournoisement un écart de carrière suffisant entre ces deux corps d’inspecteurs dont l’égale dignité vient enfin d’être reconnue ?
 
Longtemps entretenues par les incrédules, mais aussi par tous ceux qui craignent d’y perdre en majesté, en notoriété ou en autorité, ces questions viennent de trouver une réponse qui, contrairement au loto, ne doit rien au hasard.
C’est le résultat obtenu par une organisation syndicale dans laquelle se reconnaissent la plupart des IEN qui lui manifestent massivement leur confiance lors des élections professionnelles.
 
C’est aussi le résultat obtenu par un corps dont le rôle est ainsi reconnu comme essentiel dans le fonctionnement et dans les évolutions en cours du système éducatif…
Car enfin, pourquoi cette mesure exceptionnelle dans un contexte budgétaire dont chacun connaît les contraintes ? Tout simplement, et en toute modestie, parce que nous le valons bien !
 
Andromède – 5 février 2016