Le 18 janvier 2019, les délégations des deux principales organisations représentatives des IEN, le SI.EN UNSA et le SNPI-FSU, ont été reçues au ministère de l’Éducation nationale pour un temps d’échanges et de réflexion dédié à la deuxième phase du dispositif d’évaluations nationales concernant le suivi des progrès des élèves de Cours préparatoire. Cette rencontre s’est déroulée dans un climat serein propice à l’écoute mutuelle.
Evaluations nationales en CP, des améliorations à poursuivre
Considérant que la conduite de tout acte d’enseignement est, par nature, indissociable de travaux d’évaluation aussi sérieux que possible, la délégation du SIEN-UNSA, conduite par Patrick ROUMAGNAC accompagné de Franck MONTUELLE et Alain ZILBERSCHLAG, a exprimé son approbation concernant la phase 2 du dispositif engagé depuis la dernière rentrée scolaire. Cet accord exprimé par le SIEN UNSA est assorti évidemment d’observations et de propositions concernant les marges d’amélioration portant sur les protocoles mis en œuvre (conduite des épreuves et remontée des réponses des élèves), sur la pertinence de quelques supports utilisés ainsi que l’impact du stress ressenti par certains élèves lors des temps de passation. À propos des réticences exposées par certaines organisations représentatives des enseignants, le SI.EN souligne la dimension inappropriée et contre-productive qu’impliquerait une mise en concurrence des différentes écoles ou une exploitation des résultats des élèves aux fins d’évaluer les enseignants. Il n’est donc pas question d’isoler certaines catégories d’élèves, il n’est pas question de classer les enseignants, mais, plus simplement, d’identifier des besoins référés à des repères stabilisés au plan national.
En étroite concertation avec les communautés scolaires, les inspecteurs du SI.EN entendent exploiter l’analyse des résultats des élèves de Cours préparatoire pour accompagner et soutenir, par la formation notamment, les enseignants confrontés à la nécessité de différencier leurs pratiques auprès d’enfants manifestant parfois de fragilités ou de difficultés dans les apprentissages scolaires fondamentaux (maîtrise de la langue française ou compétences mathématiques). Pour atteindre ces objectifs, nous avons souligné l’absolue nécessité pour les inspecteurs d’avoir aisément accès à des informations leur permettant de concevoir et de mettre en œuvre des dispositifs de formation efficients et adaptés aux besoins identifiés.
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