Pour le bétail, on se souvient de la polémique autour des anabolisants : estradiol, progestérone, testostérone, zéranol, acétate de melengestrol / trenbolone, somatotropine bovine et toutes ces réjouissantes hormones de croissance artificielles.
Rien à voir avec le bon IEN, élevé sous la Bonne Mère républicaine, peuchère !
Sur France Culture dans l’émission « Le Biais de Bernard WERBER », est évoquée une étude récente démontrant que « chanter en groupe améliore la santé physique et mentale, réduit le stress et favorise la sociabilité. À tel point qu'est née une discipline médicale spécifique : la neuro musicothérapie ».
On est au cœur, disons dans la cour, du problème de l’IEN qui court, à court de voi(e)x...
Il doit chanter la vertu des réformes qui s’empilent, et reprendre en cœur la mélodieuse parole de chaque ministre qui passe et rapace.
Et, au refrain, fredonner, à qui voudra bien l’entendre, que « tout, tout, tout, vous saurez tout sur BFM D’ici » (c’est pour rimer avec… oké, ça va, je sors 😉
Promis, juré, chanté, les machins Plans/CoDir/COPIL/Enquêtes-en-vœux-tu-en-voilà, réfléchis, matures et systémiques feront sens (un jour ou l’autre), dans l’intérêt des Petiots de la République.
Évidemment.
Et ainsi, d’éprouver, logiquement, les bienfaits harmoniques des « neurotransmetteurs comme la dopamine (l’hormone de la récompense), la sérotonine (hormone du lien social), l’ocytocine (hormone de la confiance) et des endorphines (hormone du plaisir) qui agissent comme des euphorisants et des antidouleurs ».
Oui, mais quand même un peu non.
L’IEN est un barde qui dissone. Il a autorité, sauf si l’Autorité du dessus lui dit que non. C’est un pédago qui court avec sa burette d’huile pour que, sur le terrain, l’apprentissage (l’éveil des âmes) des élèves ne se grippe pas. C’est un administratif, en grande foulée de tableurs en cellules, qui s’essouffle à faire croire à la « Centrale » que jusque-là « tout va bien ».
C’est un chef de service qui entonne (tous avec moi) :
Y’a dl’a joie,
Bonjour, bonjour les conseillères,
Y’a d’la joie !
Dans les RASED et les PIAL ils z’y croient,
Y’a d’la joie !
Et lumières contre ténèbres, ça va d’soi,
Partout y’a la Foi !
Mais, des fois, à trop courir et avaler des couleuvres indigestes, c’est la crise (de foie).
Je chante, cours et sue pour la République… donc je suis!
Raymond, l’IEN acculturé, des prairies verdoyantes