Billet d’Rumeur… ou l’art du politiquement conditionnel 2ème forme

 

 

A l’heure où tout un chacun, médias, ancien ministre ou personnage politique s’entraîne volontiers pour mieux maîtriser la compétence « question de Rumeur », items « création » et « alimentation », peut-on s’étonner que ce sport planétaire puisse trouver des adeptes jusqu’en CAPD, notamment dans les rangs de nos amis du SNUIPP ?

Ainsi en serait-il du « bruit » qui circulerait sur la manière dont les IEN procéderaient dans la répartition de la très probable manne kilométrique dont ils seraient destinataires pour leur circonscription, usant du principe que dans la peine, il n’y aurait pas à se gêner et que les dits IEN - et leurs complices conseillers pédagogiques - se serviraient grassement dans les dotations pour ne laisser que les miettes aux personnels de RASED.

Bien évidemment, personne ne poserait de question, personne ne saurait rien, personne ne serait sûr de rien, et c’est pour cela qu’un jour, on aurait inventé… le conditionnel !

Grand art du langage !

Ce serait sans doute la meilleure méthode pour faire valoir que « l’ensemble des personnels itinérants » ne recevraient qu’un défraiement dérisoire de son engagement pour faire survivre coûte que coûte le système éducatif, et çà coûterait cher, puisque nombreux seraient celles et ceux qui puiseraient dans leurs propres deniers.

En conclusion, de bonne ou de mauvaise « Rumeur », s’il n’y avait pas de gêne, il n’y aurait pas de plaisir.